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Sociologie

 

 



Introduction

Les petits groupes d’une vingtaine de pratiquants permettent une relation de proximité avec une pratique sportive
à fort coût énergétique.

Les motivations sont diverses, certains montent sur le tatami ou le ring pour apprendre un art de self-défense, d’autres viennent faire leur sport de la semaine, se défouler, trouver un exutoire aux tensions
quotidienne, certains viennent aussi chercher des affrontements efficace sans danger contrairement à la rue, ainsi
qu’une image valorisante de leur discipline. Mais tous s’inscrivent dans une pratique profondément humaniste, la plupart du temps sans le savoir au départ.

les Objectifs de l'école :

Fournir à la fois un pole d’activités sportif pour le plus grand nombre dans le quartier, qui manque actuellement, mais également proposer un lieu de rencontres et de découverte. L’activité sportive est donc pensée comme un support, et non comme une fin en soi, des éléments suivant :
Pratique éducative : la capacité de maîtrise et de canalisation de l’énergie par l’activité sportive n’est plus à démontrer.


Socialisation et apprentissage de la vie commune

Pratiquer un sport, même s’il peut sembler individuel au départ implique une intégration à un groupe et adhésion aux règles régissant ce groupe.
Le club se veut également un lieu ou un certain nombre de règles d’hygiène physique et morales sont appliquées :
on ne boit pas, on ne fume pas, on doit témoigner d’un certain respect envers le lieu, les autres, l’enseignant.
Cet ensemble de règles et cette démarche, pédagogique et social, permet au pratiquant de trouver et de se donner
un positionnement clair par rapport à la vie courante, par rapport avec les autres, quels qu’ils soient, puisqu’en raison
des activités pratiquées au sein du club, il peut être amené à rencontrer tout types de personnes et pas seulement celles
qu’il a l’habitude de fréquenter dans sa vie quotidienne.
C’est aussi un lieu de découverte et d’ouverture à l’autre.


Objectifs pédagogique attendu
Il s’agit de pouvoir, à court et long terme de développer chez l’adolescent : l’acceptation du corps/ Nombre d’adolescents souffrent de leur image corporelle.
Le sport en générale, et les arts martiaux en particulier, donnent la possibilité de découvrir, connaître, maîtriser et
développer la connaissance physique et son propre corps.
La maîtrise de soi
La notion de contrôle des techniques, autant que le respect profond des règles et du partenaire sont les bases même des activités de combats.
Le pratiquant est dès lors sollicité tout au long de sa pratique sur sa capacité à maîtriser ses instincts, ses sentiments et ses pulsions.
C’est l’objectif principal.


La stabilité mental et physique
L’adolescence étant une période difficile à gérer, car c’est le temps du changement, de l’opposition, de la recherche des repères et de l’identité, il convient donc de pouvoir apporter à ce questionnement des réponses claires et surtout cohérentes.
Elles permettront à l’ados d’acquérir, au fil de la pratique la stabilité mental et physique, qui lui permettront d’avancer sans heurs dans la vie
Le goût de l’effort
Les activités de combats sollicitent énormément le corps. L’apprentissage et la répétition des gestes jusqu'à l’obtention d’une technique parfaite sont au centre de la pédagogie des activités combats.
Un grand maître, à qui l’on demandait de résumer en un mot son enseignement, répondit :

« Pratiquez ».


La relation à autrui
Les activités de combat, bien qu’étant une pratique individuelle, favorisent éminemment la relation à autrui.
En effet, l’autre, avec lequel on s’entraîne, pratique et combat, est, non pas l’adversaire, mais le partenaire, sans lequel il n’est pas possible de progresser.
La confiance en soi
Les arts martiaux peuvent être pratiquées par tous sans distinction d’aucune sorte.
De fait, par le biais de la réussite individuelle, de la maîtrise, après de longues répétitions, d’une technique
ou d’un enchaînement, mais encore d’une victoire en combat, le pratiquant gagne en confiance.
De plus, l’art martial développant la connaissance de soi, se connaître c’est s’accepter.
L’autonomie
La pratique des activités de combat donne la possibilité au pratiquant de se prendre en charge.
Il doit tout d’abord faire face à sa propre pratique :
ses réussites, ses progrès et ses victoires, bien que favorisées par le partenaire et l’enseignant, restent
malgré tout le fruit de ses efforts.


A propos de la violence (inhérente aux sports de combats)


Les arts martiaux sont –ils des sports violent ?

Ils ont, c’est vraie cette réputation.
Du moins tant que l’on ne c’est pas penché sur la question. Et vu de l’extérieur un combat de boxe,
de karaté ou de boxe thaïlandaise peuvent donner cette impression.
Toutefois deux points sont à mentionner qui méritent toute notre intention :
un combat, dans tous les sports de combat, oppose deux personnes qui ont librement choisies et consenties de s’affronter.
Qui plus est, elles agissent en parfaite connaissance de causes…et des conséquences ! On peut certes avoir un jugement
moral personnel sur la pratique d’un sport de combat, mais en tout état de cause on ne peut remettre en question la liberté de choix des combattants.
Ils s’affrontent sur un terrain déterminé et selon des règles très précises et très strictes.


Les sports de combat rendent –ils les pratiquants plus violent ?


Sans rentrer dans de longues et inutiles ( en tout cas pour notre propos actuel) discutions psychosociologues sur la violence et l’agressivité,
il nous semble important de rappeler que la violence est fille de l’agressivité, et que agressivité est, la plupart du temps, fille de la frustration :
on est agressif pour deux principale raisons : parce que l’on ne s’aime pas, quand bien même on a conscience, comme tout être humain,
de notre valeur, et l’on ne sait pas dialoguer avec l’autre, parce que l’autre nous effraye.
Or, pour ne plus être effrayé par l’autre il faut avant toute chose être en mesure de faire la paix avec soi même, se considérer, se valoriser.
Lorsque l’on a fait ce chemin vers soi, on peut aller vers l’autre, sans crainte, donc sans violence.
Et c’est la que la pratique d’un sport de combat, mené par un enseignant qui a conscience de cette problématique, intervient.
Une pratique régulière place le pratiquant face à lui-même, le force à prendre conscience de son existence, de ses capacités.
Le fait d’être considéré par l’enseignant le stimule et le pousse, le valorise.
Le fait d’apprendre et d’évoluer dans son apprentissage le structure, et dans le temps et dans l’espace.
Le fait de devoir répéter inlassablement les mêmes enchaînements, les mêmes mouvements le force à canaliser son énergie.
Le fait de travailler avec un partenaire l’amène à dialoguer avec l’autre.
Le fait d’affronter l’autre fait prendre conscience de ses propres limites, de son corps, de son existence.


Tous ces éléments sont les parfaits opposés de ceux qui ont pu amener l’individu à l’agressivité ainsi qu’à la violence.
Par conséquent, lorsqu’un sport de combat est pratiqué, avec l’aide d’un enseignant qui a sans cesse présent à l’esprit ces éléments
Il conduit tout naturellement au calme et à la maîtrise de soi.


« Celui qui se sait fort n’a plus besoin de le montrer ».


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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